Un peu d’histoire

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Charlemagne meurt en 814. En 843 ses trois petits fils se partagent l’Empire.
Dans notre région, la Saône est la frontière entre le Saint Empire Romain Germanique et le Royaume de France. L’empereur et le roi sont loin. Les seigneurs locaux sont perpétuellement en guerre. C’est l’époque de la construction des « poypes » en Dombes. Les « poypes » sont des mottes de terre, faites totalement ou en partie de main d’homme et entourées d’un fossé. Au sommet une tour en bois sert de demeure seigneuriale et de refuge défensif. Des vestiges subsistent à Civrieux, au hameau de Bernoud, et à St Jean de Thurigneux, au hameau de Ligneux. Les seigneurs de Beaujeu, du royaume de France, acquièrent de nombreux châteaux et terres en Dombes, « en terre d’Empire ».

L’Eglise de Lyon possède « en terre d’Empire » une bande de terre qui s’étend de la Croix Rousse à Civrieux d’une part et Saint-Bernard, Riottier et une partie de Saint-Didier-de-Formans d’autre part .On l’appelle le « Franc Lyonnais » à partir du 16° siècle.Le « Franc Lyonnais » conserve certains privilèges jusqu’en 1790. La Constituante partage son territoire entre le département du Rhône-et-Loire et le département de l’Ain.
Aux XIV° et XV° siècles, la Dombes est divisée entre la Bresse Savoyarde et la Principauté de Dombes : La Bresse Savoyarde appartient à la Maison de Savoie, qui deviendra le Royaume de Piémont-Sardaigne et qui sera l’artisan de l’unité italienne à la fin du XIX° siècle. La Maison de Savoie possède le marais des Echets, Mionnay, Villars, Chatillon…

La Principauté de Dombes appartient d’abord au duc de Beaujeu, puis aux Bourbon. La cousine de Louis XIV, « La Grande Mademoiselle » reçoit le titre de « Souveraine de Dombes ».
La capitale de la Principauté est Trévoux. La Principauté a de nombreux privilèges : parlement, atelier de monnaie, « tireurs » d’or, imprimerie.

En 1762, sous Louis XV, la Principauté de Dombes est rattachée à la France.
Le nom de Parcieux est mentionné dès 984. Au moyen-âge c’est une seigneurie de l’ancien fief des sires de Villars qui passe en 1402 dans la Maison de Beaujeu.

Au XVIII° siècle elle dépend de Reyrieux. En 1760, Jean-Antoine de Regnauld en devient le seigneur. La terre, qui comprend alors également Massieux, a titre de comté, comprise dans la souveraineté de Dombes, châtellenie de Trévoux.

En 1762, J. Brossard décrit Parcieux : « 51 feux, annexe de Reyrieux. Terrain merveilleux, à mi-côte, près de la Saône. On y récolte tout ce qu’on veut. On fauche les prairies trois fois par an. Un vignoble fort gai au moment des vendanges. Le paysan serait trop riche s’il n’avait pas la passion du vin et des procès ». (1) (2) (6)